En collaboration avec les éditions Arianna et Stranu Mundu, l’Institut Culturel Italien a le plaisir d’accueillir l’écrivain Vincenzo Muscarella, à l’occasion de la parution en français de son livre Damiana.
Le livre est accompagné d’un mini-album intitulé « Si lu me amuri fussi musica/Si mon amour était musique », de l’auteur-compositeur Francesco Giunta (qui a créé la Fondation Rosa Balistreri) et qui sera présent à l’événement pour nous interpréter des chansons extraites de l’album.
Nicolas Michel et Cyrielle Silva Carvalho proposeront au public une lecture bilingue de courts extraits du livre.
Trame :
À partir des années soixante-dix, dans un laps de temps assez court, la Sicile a radicalement changé. De l’immobilité séculaire du monde paysan, nous passons donc – du jour au lendemain autre – à une nouvelle modernité qui s’est rapidement transformée en post-modernité laissant la place à la mondialisation et enfin à la glocalisation. Et c’est la campagne, avec ses petits villages, avec son arrière-pays immobile, avec sa « transition nécessaire », qui sert de décor à Vincenzo Muscarella. On y voit évoluer des personnages dont l’appartenance culturelle est celle d’un monde désormais perdu de la pré-modernité, et d’autres qui, au contraire, incarnent l’élan le plus sincère et le plus profond (mais peut-être aussi le plus naïf) vers la « nouveauté ».
Il y a du bon dans cet ancien monde et il y a du bon dans la nouveauté. Un matériau riche pour tisser une histoire intergénérationnelle qui oppose les vieux aux jeunes parce qu’elle oppose leurs valeurs (et des mondes) respectifs. Mais il y a vieux et vieux et il y a des jeunes et des jeunes. Et il y a du bon, il y a du mauvais. Il y a une famille mafieuse d’un côté famille d’un côté, qui, au sein d’une petite communauté, décide de tout et de tous, et il y a une famille de gens honnêtes, qui subissent ces décisions. Mais il y a un moment où le mécanisme se bloque. Il y a des harcèlements et des abus qui ne peuvent pas être supportés même si ceux qui devraient se rebeller ne le font pas par peur ou par lâcheté. C’est à Damiana, femme et mère, qu’il reviendra de mettre de l’ordre dans les choses. Elle le fera par une action indirecte que seul le désespoir le plus sombre peut dicter et justifier.
Entrée libre dans la mesure des places disponibles. Réservation souhaitée sur HelloAsso >>>>