L’Istituto Italiano di Cultura, en collaboration avec l’agence littéraire Ex Libris Comunicazione de Milan, la Librairie Internationale Kléber, propose au public un cycle de 5 rencontres :
Quella volta che incontrai… Gli scrittori di oggi raccontano i maestri di ieri
(La fois où j’ai rencontré…Les écrivains d’aujourd’hui nous parlent des maîtres d’hier)
Une occasion pour les écrivains, devenus à leur tour des maîtres, de raconter leurs débuts, de rendre hommage à ceux qui – de manière plus ou moins différente – ont influencé et rythmé leur parcours littéraire.
Le 14 juin 2016, c’est l’écrivaine Michela Murgia qui inaugure ce cycle et qui guidera le public français à la découverte de sa compatriote Grazia Deledda (1871-1936 Prix Nobel de littérature en 1926), à laquelle elle est liée par affinité culturelle, linguistique et, par une volonté commune de raconter la société.
Unique femme italienne titulaire du Prix Nobel de littérature et accusée injustement d’agnosticisme politique, pour ne pas avoir pris position contre le fascisme, Grazia Deledda n’a pas été au début reconnue et acceptée par la critique italienne. Elle a été, selon Michela Murgia “longuement perçue comme une anomalie, une fausse note, une espèce de Nobel erroné”. Michela Murgia hisse les oeuvres de son aînée, comme par exemple “Canne al vento” et “Cime tempestose” –qu’il ne faut pas comparer aux romans des auteurs italiens de la même époque- au même niveau que les grands titres de la littérature européenne, pour la similitude du langage, de la trame, des thèmes et de la vision des choses.